Je suis un·e professionnel·le de l’éducation, du social ou autre
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Pourquoi travailler avec un·e interprète communautaire ?
- Les interprètes communautaires, au moyen de la traduction orale, facilitent la compréhension mutuelle entre les interlocutrices et interlocuteurs de langues différentes. Ils et elles interprètent en tenant compte des contextes socioculturels des professionnel·les et des personnes migrantes pour lesquel·les ils et elles interviennent. Pour cela, les interprètes communautaires font appel à leur double connaissance des langues et des cultures, ainsi qu’à leur propre expérience de la migration.
- Les interprètes communautaires s’appuient également sur leurs connaissances des structures sociales, éducatives et de la santé en Suisse et dans leurs pays d’origine. En fournissant les explications nécessaires pendant l’entretien, leur intervention permet de prévenir des malentendus et des conflits qui pourraient survenir dans les situations d’entretien en « trialogue » (dialogue entre trois parties).
- Les interprètes communautaires sont qualifié·es pour exercer leur rôle et notamment respecter les principes éthiques de leur profession.
- Les interprètes communautaires ont un contrat de travail avec Appartenances et sont rémunéré·es à l’heure et à la demande. Il leur est demandé de suivre des formations de base (Certificat suisse d’interprète communautaire) et continues, ainsi que de participer à des supervisions.
- Un·e interprète communautaire est nécessaire quand aucune langue commune n’est suffisamment maîtrisée par les interlocutrices et les interlocuteurs, ainsi que dans les situations stressantes, bouleversantes ou comportant un enjeu important.
Comment commander une prestation d'interprétariat
- Vous demandez un·e interprète communautaire quand vous l’estimez nécessaire. Les interprètes communautaires n’interviennent pas à la demande de la personne migrante (bénéficiaire).
- Toute la gestion des demandes d’interprétariat doit être faite via l’application informatique d’Appartenances (www.interpretariat.appartenances.ch), même si le rendez-vous a été convenu directement avec l’interprète communautaire par téléphone ou par e-mail. L’application vous permet de faire une recherche d’interprète communautaire par langue ou d’envoyer votre demande à un·e interprète communautaire, en particulier. Les modifications ou les annulations de prestations doivent également être faites par le demandeur ou la demandeuse, via l’application.
- Une recherche avancée vous permet de trouver un·e interprète communautaire adapté·e à la situation, en tenant compte des critères suivants :
- L’origine (cela peut être significatif pour la personne que vous recevez)
- Un homme ou une femme
- Les qualifications (niveau de formation) et compétences spécialisées en interprétariat communautaire
- La distance entre les lieux de départ et d’intervention (un·e interprète communautaire plus proche de chez vous connaît mieux les institutions locales et vous permet de réduire les frais de déplacement)
- Les indications de leurs disponibilités
- Pour avoir toutes les chances de trouver un·e interprète communautaire disponible, envoyez votre demande d’interprète au plus tôt. Les disponibilités mentionnées sur l’application informatique sont indicatives. L’interprète communautaire doit confirmer la prestation pour chaque demande.
- Si vous ne trouvez pas une personne parlant la langue recherchée, appelez-nous. Il se peut que nous ayons des ressources supplémentaires à vous proposer.
Comment se préparer pour un entretien en trialogue ?
- Avant l’entretien, l’interprète communautaire a besoin de connaître le lieu précis (éventuellement étage, n° de salle/bureau) ; et autant que possible, le motif de l’entretien, le(s) nom(s) de la ou des personnes qui seront présentes et leurs fonctions. Veillez à les indiquer lors de votre demande via l’application informatique.
- De brefs échanges (5 à 15 minutes), avant et après l’entretien, sont nécessaires pour améliorer la collaboration entre interprètes communautaire et intervenant·es, ainsi que la qualité de l’intervention.
- Pour les entretiens par téléphone ou vidéo, les demandeurs et les demandeuses appellent l’interprète communautaire à l’heure planifiée du rendez-vous. Les interprètes communautaires veillent à se trouver dans un endroit suffisamment calme et garantissant la confidentialité.
- Si l’entretien est amené à durer, l’interprète communautaire doit pouvoir faire une pause d’environ 5 minutes chaque 30 minutes pour garantir une bonne qualité de traduction. Ces temps de pause sont facturés et rémunérés.
Comment se passe la prise en charge financière ?
- L’institution/organisme où a lieu l’intervention prend en charge les frais d’interprétariat.
- La facture est adressée à l’institution/organisme selon l’adresse de facturation indiquée dans la demande via l’application informatique. L’adresse de facturation configurée par défaut peut être modifiée. Cependant, l’institution/organisme où l’intervention a lieu reste responsable du paiement des frais d’interprétariat, en dernier recours, en cas de refus de prise en charge par un tiers.
- Appartenances n’envoie pas de factures aux bénéficiaires.
- Nos tarifs et conditions peuvent être consultés sur ici.
- Nous attirons votre attention sur le fait que toute annulation partielle ou intégrale de la prestation intervenant tardivement (moins de 24 heures à l’avance) est facturée.
- Pour établir la facture, les interprètes communautaires doivent valider la prestation sur leur application mobile. Le demandeur ou la demandeuse vérifie les indications, puis appose sa signature directement sur l’application mobile de l’interprète communautaire (smartphone).
- En cas de prestation par téléphone ou vidéo, ou en cas de problème de connexion au moment de la validation par exemple, l’interprète communautaire procède à une validation à distance. Le demandeur ou la demandeuse est prié·e de vérifier et de valider les indications figurant dans l’e-mail qu’il ou elle reçoit (bouton de validation dans l’e-mail). Sans validation dans les 48 heures (jours ouvrables), la prestation est validée de manière automatique.
- Une notification de confirmation de la validation est envoyée par e-mail.
Je suis un·e professionnel·le de la santé
Pourquoi travailler avec un·e interprète communautaire ?
- Les interprètes communautaires, au moyen de la traduction orale, facilitent la compréhension mutuelle entre les interlocutrices et interlocuteurs de langues différentes. Ils et elles interprètent en tenant compte des contextes socioculturels des professionnel·les et des personnes migrantes pour lesquel·les ils et elles interviennent. Pour cela, les interprètes communautaires font appel à leur double connaissance des langues et des cultures, ainsi qu’à leur propre expérience de la migration.
- Les interprètes communautaires s’appuient également sur leurs connaissances des structures sociales, éducatives et de la santé en Suisse et dans leurs pays d’origine. En fournissant les explications nécessaires pendant l’entretien, leur intervention permet de prévenir des malentendus et des conflits qui pourraient survenir dans les situations d’entretien en « trialogue » (dialogue entre trois parties).
- Les interprètes communautaires sont qualifié·es pour exercer leur rôle et notamment respecter les principes éthiques de leur profession.
- Les interprètes communautaires ont un contrat de travail avec Appartenances et sont rémunéré·es à l’heure et à la demande. Il leur est demandé de suivre des formations de base (Certificat suisse d’interprète communautaire) et continues, ainsi que de participer à des supervisions.
- Un·e interprète communautaire est nécessaire quand aucune langue commune n’est suffisamment maîtrisée par les interlocutrices et les interlocuteurs, ainsi que dans les situations stressantes, bouleversantes ou comportant un enjeu important.
Comment commander une prestation d'interprétariat ?
- Vous demandez un·e interprète communautaire quand vous l’estimez nécessaire. Les interprètes communautaires n’interviennent pas à la demande de la personne migrante (bénéficiaire).
- Pour les patient·es requérant·es d’asile (EVAM), le 1errendez-vous avec un·e interprète communautaire peut être organisé par l’Unité de Soins aux Migrant (USMi) ou le/la médecin de premier recours (MPR). La prise en charge financière devrait être garantie puisqu’il a été vérifié qu’il s’agissait bien d’une personne assurée. À partir du 2e rendez-vous, vous demandez un·e interprète communautaire quand vous l’estimez nécessaire. Veillez à vérifier les conditions de prise en charge financière ci-dessous.
- Toute la gestion des demandes d’interprétariat doit être faite via l’application informatique d’Appartenances (www.interpretariat.appartenances.ch), même si le rendez-vous a été convenu directement avec l’interprète communautaire par téléphone ou par e-mail. L’application vous permet de faire une recherche d’interprète communautaire par langue ou d’envoyer votre demande à un·e interprète communautaire, en particulier. Les modifications ou les annulations de prestations doivent également être faites par le demandeur ou la demandeuse, via l’application.
- Une recherche avancée vous permet de trouver un·e interprète communautaire adapté·e à la situation, en tenant compte des critères suivants :
- L’origine (cela peut être significatif pour la personne que vous recevez)
- Un homme ou une femme
- Les qualifications (niveau de formation) et compétences spécialisées en interprétariat communautaire
- La distance entre les lieux de départ et d’intervention (un·e interprète communautaire plus proche de chez vous connaît mieux les institutions locales et vous permet de réduire les frais de déplacement)
- Les indications de leurs disponibilités
- Pour avoir toutes les chances de trouver un·e interprète communautaire disponible, envoyez votre demande d’interprète au plus tôt. Les disponibilités mentionnées sur l’application informatique sont indicatives. L’interprète communautaire doit confirmer la prestation pour chaque demande.
- Si vous ne trouvez pas une personne parlant la langue recherchée, appelez-nous. Il se peut que nous ayons des ressources supplémentaires à vous proposer.
Comment se préparer pour un entretien en trialogue ?
- Avant l’entretien, l’interprète communautaire a besoin de connaître le lieu précis (éventuellement étage, n° de salle/bureau) ; et autant que possible, le motif de l’entretien, le(s) nom(s) de la ou des personnes qui seront présentes et leurs fonctions. Veillez à les indiquer lors de votre demande via l’application informatique.
- De brefs échanges (5 à 15 minutes), avant et après l’entretien, sont nécessaires pour améliorer la collaboration entre interprètes communautaires et intervenant·es, ainsi que la qualité de l’intervention.
- Pour les entretiens par téléphone ou vidéo, les demandeurs et les demandeuses appellent l’interprète communautaire à l’heure planifiée du rendez-vous. Les interprètes communautaires veillent à se trouver dans un endroit suffisamment calme et garantissant la confidentialité.
- Si l’entretien est amené à durer, l’interprète communautaire doit pouvoir faire une pause d’environ 5 minutes chaque 30 minutes pour garantir une bonne qualité de traduction. Ces temps de pause sont facturés et rémunérés.
Comment se passe la prise en charge financière ?
- Le cabinet/établissement médical, où a lieu l’intervention, prend en charge les frais d’interprétariat, si ceux-ci ne sont pas pris en charge dans le cadre de RESAMI, du C.S.I.R. ou des CSR (Mesures RI).
- La facture est adressée au cabinet/établissement médical. Appartenances n’envoie pas de factures aux patient·es. Vous pouvez consulter nos tarifs et conditions sur ici.
- Pour les personnes requérantes d’asile (EVAM), la prise en charge financière des prestations d’interprétariat est couverte pour autant que la consultation relève de la LaMal et que la personne migrante soit assurée par l’EVAM.
- Pour les personnes avec statut de réfugié·e (permis B ou F), au bénéfice d’une mesure RI :
- La facture est adressée à l’organisme payeur (Swiss Risk&Care/RESAMI, C.S.I.R. ou CSR) selon l’adresse de facturation indiquée dans la demande via l’application informatique.
- Il vous est recommandé de consulter à chaque consultation la plateforme RESAMI pour contrôler l’affiliation assécurologique sur www.resami.ch.
- Nous attirons votre attention sur le fait que toute annulation partielle ou intégrale de la prestation, intervenant tardivement (moins de 24 heures à l’avance) est facturée.
- Pour les patient·es requérant·es d’asile (EVAM), l’EVAM couvre les frais d’interprétariat en cas d’annulation causée par le patient ou la patiente.
- Pour établir la facture, les interprètes communautaire doivent valider la prestation sur leur application mobile. Le demandeur ou la demandeuse vérifie les indications, puis appose sa signature directement sur l’application mobile de l’interprète communautaire (smartphone).
- En cas de prestation par téléphone ou vidéo ou en cas de problème de connexion au moment de la validation, l’interprète communautaire procède à une validation à distance. Le demandeur ou la demandeuse est prié·e de vérifier et de valider les indications figurant dans l’e-mail qu’il ou elle reçoit (bouton de validation dans l’e-mail). Sans validation dans les 48 heures (jours ouvrables), la prestation est validée de manière automatique.
- Une notification de confirmation de la validation est envoyée par e-mail.
- L’établissement médical/le cabinet privé où l’intervention a lieu est responsable du paiement des frais d’interprétariat, en dernier recours. Sa demande via l’application et les données de validation l’engagent, en particulier en cas de refus de prise en charge par l’EVAM, le C.S.I.R. ou le CSR.