F | Le traumatisme vicariant : comment le gérer en tant qu’accompagnant·e ?

Cette formation est programmée à deux reprises: le 26 avril 2024 et le 22 novembre 2024.

Description

Les professionnel·les accompagnant des personnes issues de la migration et souffrant de traumatismes sont susceptibles d’expérimenter eux·elles-mêmes des symptômes traumatiques en lien avec le vécu de la personne suivie. En effet, les personnes issues de la migration ont fréquemment été exposées à des traumatismes psychiques et les relatent plus ou moins explicitement aux professionnel·les qui sont alors, à leur tour, exposé·es à du matériel traumatique. L’enjeu de cette formation est de comprendre les spécificités de ce type de processus, appelé traumatisme vicariant, ainsi que les mécanismes de son apparition, afin de mieux le prévenir.

Objectifs

• Comprendre des mécanismes spécifiques du processus de traumatisme vicariant.
• Expliciter les différences entre le traumatisme vicariant et d’autres tableaux cliniques d’épuisement professionnel, dont le burn-out, par exemple.
• Citer certains facteurs de risque pour les professionnel·les de la relation d’aide auprès de personnes issues de la migration et souffrant d’états de type post-traumatique.
• Identifier certains facteurs protecteurs.
• Identifier des mécanismes salutaires pour la prévention du traumatisme vicariant.
• Proposer et échanger des pratiques utilisables dans le cadre de l’activité professionnelle.

Intervenantes

Nathalie Bennoun, psychologue spécialisée en psychothérapie FSP, psychologue responsable adjointe de la Consultation Psychothérapeutique pour Migrant·es (CPM) d’Appartenances.

Sandra Mazaira, psychologue spécialiste en psychothérapie FSP, superviseure EMDR Europe certifiée, vice-présidente de l'AFTD.

Public cible

Professionnel·les de la relation d’aide qui travaillent auprès de personnes issues de la migration susceptibles de présenter des états de type post-traumatique.

Méthodes

Réflexion sur sa propre pratique, exposés théoriques, illustrations construites à partir des expériences des formatrices, échanges de pratiques, travail personnel d’introspection et d’expérimentation de stratégies de décharge émotionnelle.